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Haneji Chôshû

 

Parmi les hommes d'Etat influents  de la seconde moitié de la Seconde Dynastie des Shô, on compte Haneji Chôshû 羽地朝秀 ou  Shô Jôken 尚象 賢 de son nom chinois.

 

Né en 1617 et issu de la famille royale (du fils ainé du roi Shô Shin), il portait le titre de prince, on lui donnait aussi celui de seigneur.

 

Dès son plus jeune âge, il s'intéressait à la Chine. Agé de vingt ans, il commença à  rassembler des informations sur ce pays. Parallèlement, il se rapprocha du monde paysan pour le comprendre. En 1640; il devint le seigneur du canton de Haneji, près de Nago.

 

 

A 33 ans, il  commença l'écriture d'une Histoire Royale sur ordre du souverain.

Cette somme de travail donnera le Chûzan Seikan 中山世鑑.

 

Par trois fois, à partir de 1658, il se rendit également su fief de Satsuma qui avait soumis les Ryûkyû en 1609.

A 49 ans, en 1646, il devient régent, et fut donc formellement l'homme le plus important du pays, après le roi.

 

Il décéda en 1675, à 59 ans.

 

Haneji avait deux actions importantes

1 établir des rapports cordiaux avec les Shimazu de Satsuma

2  se rapprocher de la Chine.

 

Haneji reprenait à sa compte la théorie du  nichiryû dôso-ron 日琉同祖論  voulant que  les Japonais et les Okinawanais soient de la même origine, ce qui l'exposa à de vives critiques venant des traditionnalistes pro-Chine.

Il ne voulait toutefois pas s'opposer à la Chine, sachant très bien les bénéfices que pouvaient en tirer son pays.

 

Pour mieux comprendre l'histoire d'Okinawa, lisez

Un clan d'Okinawa - Les Tamanaha de Shuri