Okinawa et ses arts martiaux autrement avec  Jean-Charles Juster

Présentation

  

 

 

   Je suis Jean-Charles Juster, docteur en ethnologie japonaise, auteur, traducteur, et enseignant d'arts martiaux okinawanais.

Mais aussi et surtout j'éprouve pour Okinawa une vraie passion que j'aimerais partager avec vous!

 

Fils d'un acupuncteur traditionnel, j'ai passé mon enfance entre les traités de médecine chinoise et les classiques chinois, tandis que mon père m'apprenait quelques points de pression.

Adolescent, je me suis inscrit dans un club de karate shôtôkai, sans vraiment savoir qu’il existait plusieurs écoles et courants dans cet art martial. Le pli était pris !


Intéressé depuis toujours par le Japon, je suis entré aux Langues'O (INALCO) en 1997, après des études littéraires où j'avais eu la chance d'étudier le japonais en 3e langue vivante.

Avec une licence de langue, de littérature et de civilisation japonaise en poche, je me suis alors tourné vers la recherche, avec pour but de lier études sur les pratiques corporelles et civilisation du Japon.

Très rapidement, je me suis spécialisé sur Okinawa, au regard de sa richesse sur cette thématique, et j'ai commencé un 3e cycle dédié aux danses okinawanaises.

 

J'ai ainsi acquis une expérience aussi bien théorique (j'ai été étudiant à l'université  des arts d'Okinawa), que pratique ( j'ai effectué des dizaines de travaux de terrain et d'observations dans l'ensemble des îles de l'archipel).


A Okinawa, j’ai découvert l’école Kônan-ryû (ex-Pangainûn) et les Okinawa kobudô, que je pratique toujours et dont j’ai la chance d’enseigner la richesse, avec l’accord de mon maître Kuniyoshi Shinji, 7e dan remis par Kinjô Takashi, figure des arts martiaux d’Okinawa.

 

Désireux de transmettre ce que j'ai reçu ces dernières décennies, je me suis lancé dans une voie éditoriale et de médiation culturelle.

A travers mes livres, je vise donc à porter un jour nouveau sur les arts martiaux okinawanais, et dans mon acitivité de consulting, j'apporte des éléments aussi bien linguistiques que culturels à ceux qui souhaitent mieux comprendre Okinawa ou bien lier leur pratique à la culture de ces îles.

 

 

   

Un seul mot : l'exigence

    Durant ma jeunesse, j’ai comme tout le monde  consulté les livres  disponibles  à l’époque sur le karate, d’Okinawa comme de la métropole japonaise. S’ils étaient intéressants, je ressentais comme un manque, comme si il y avait une déconnection entre le propos de ces ouvrages et la pratique concrète, réelle, sur place.

Et puis, je sentais que beaucoup d’auteurs étaient tout simplement dépassés par ce qu’ils écrivaient (et tenaient sans doute d’auteurs anglophones).

 

Très rapidement, j’ai compris qu’ils n’étaient tout simplement jamais allés à Okinawa, ou n’en avait qu’une expérience très superficielle.

 

C’est en gardant tous ces points en tête que j’ai commencé à écrire mes livres. Il fallait que tout soit vivant, presque réel, en plus d’être clair et précis.

A chaque fois que j’écris, quand j’ai un doute sur un mot, sur une notion, je consulte un dictionnaire japonais ou okinawanais ; ou bien encore une encyclopédie ou un ouvrage écrit par un spécialiste.

Quand je traite de points précis, c’est en me fondant sur les connaissances que j’ai acquises ces dernières décennies, en prise directe avec la réalité okinawanaise : avec mes professeurs, mes collègues, au gré de rencontres, lors de travaux de terrain.

 

Ainsi, chacun de mes titres repose sur la même rigueur qui guidait mes travaux universitaires, et c’est je pense la meilleure des façons pour proposer des écrits dénués de clichés, de rêveries, d’idées toutes faites, bref du prêt à penser.

 

Et bien sûr, l’un de mes meilleurs outils est ma maîtrise du japonais et de l’okinawanais, sans lesquels il est impossible de produire quoi que ce soit de sérieux.

 

C’est aussi grâce à mes compétences linguistiques que je mène à bien mes projets de traductions du japonais vers le français de textes majeurs du karate ; et que j’officie en tant qu’interprète avec des maîtres venant du Japon à l’occasion de stages.

 

La langue constitue l'un de nos plus grands joyaux, et il est important qu’elle permette aux hommes d’apprendre, d’échanger… encore faut-il qu’ils se comprennent entre eux.