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Kamidana dans les dojos okinawanais

 

 

   Le kamidana 神棚, littéralement étagère pour les dieux, est un élément du culte shintô.

Il contient l’amulette du dieu que l’on a choisit de révérer, et sert à y contenir les offrandes que l’on porte.

C’est une sorte d’autel miniature dédié au culte shintô. Il s’agit donc d’un objet de la culture japonaise.

Il doit être placé en hauteur, plus haut que les yeux des hommes, qui ainsi lèvent la tête pour le regarder.

 

 

     

       A Okinawa, par le passé, on n’en utilisait guère, et même de nos jours, les maisons n’en compte pas.

Dans les dojos de karate et de kobudô, le kamidana est présent, car les Okinawanais ont adopté les usages japonais relatifs aux arts martiaux.

Autrement dit, il y a eu une acculturation, et d’une certaine façon, les arts martiaux okinawanais ne sont plus vraiment complétement indigènes, car ils ont adopté des usages japonais.

 

   Comme le sanctuaire dédié aux arts martiaux est celui de Kashima, l’ensemble de ces autels provient de ce lieu sacré, situé non loin de Tokyo, au département d’Ibaraki.

Sa divinité tutélaire est Takemikazuchi 武甕槌命dieu du tonnerre. Affublé de son épée, il symbolise les valeurs du combat, et par conséquent les arts martiaux du Japon dans son ensemble lui vouent un culte.

 

Ainsi, aussi bien au dojo des Uechi à Futenma, que dans celui des Matayoshi à Sobe, quand salue en entrant, ou quand on effectue le cérémonial de début et de fin d’entraînement, c’est envers ce dieu.

 

Pour en apprendre plus sur les arts martiaux okinawanais, lisez

Karate et kobudô à la source