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Tomarite

   On parle souvent de trois courants du  karate  okinawanais :

 

shurite (suidii) de la ville de Shuri

nahate (nafaadii) de la ville de Naha

tomarite (tumaidi) du village (port) de Tomari

 

 

Si les deux premiers sont assez connus de nos jours, le tomarite est par contre pour le moins mystérieux. On dit que la Matsubayashi-ryû de Nagamine repose en partie sur ce type de karate. Motobu Chôki qui fut un proche élève d'une figure de ce karate de Tomari, Matsumora Kôsaku, a lui aussi transmis des éléments de ce courant.

 

 

Pourtant à l'heure actuelle aucune école n'est issue du tomarite, hormis peut-être la Gôhaku de Tokashiki Ikei, mais comme son nom l'indique elle contient aussi du karate gôjû, qui est souvent mis en avant au détriment de celui issu de Tomari.

 

 

Nakasone Seiyû est sans doute la figure du tomarite moderne, et on peut dire que c'est grâce à lui que ce karate n'a pas disparu de nos jours.

Ce dernier naquit au village de Tomari. Il fut initié au tomarite par Maeda Ginin, Nakazato, Iha Kôtatsu, tous issus de l'enseignement de Matsumora.

 

Son plus proche disciple est Tokashiki Iken, de la Gôhaku-kai.

 

Pour apprendre plus sur ce maître étonnant, lisez l'interview de son disciple Tokashiki dans

Tête-à-tête en mer de Chine