A Okinawa, les nobles, en plus de transmettre à leurs descendants leur nom patronymique, donnaient aussi le premier caractère de leur nom personnel (le prénom) nanori gashira 名乗頭.
Ainsi on trouve dans les généalogies de familles de seigneurs, nobles et autres princes des Gichin, Gigô, Gisei, le nanori gashira est donc GI 義 , ou des Yûei, Yûkei, Yûkô, dont le nanori gashira est YÛ 有.
Ainsi une famille importante du royaume, les Motobu (mais aussi les Kyan ou les Chibana), avait-elle le caractère CHÔ 朝 comme premier signe pour chacun de ses fils.
Cet usage, commencé en 1655 avec Chôhei, se poursuit jusqu'à nous, avec la naissance de Tomoyuki 朝行 au cours des années 1960, soit 13 générations plus tard. Ce dernier est le fils de Motobu Chôsei, issu de cette famille connue pour avoir transmis un art martial assez particulier, la Motobu undun dii.
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Un clan d'Okinawa - les Tamanaha de Shuri