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Les Cinq principes pour parer

 

 

 

 

    Les adeptes de la Shitô-ryû connaissent vraisemblablement les Cinq principes pour parer, aussi les Cinq méthodes pour parer, de leur école… mais il me semble bon, pour les pratiquants des autres écoles, et pour les curieux de façon plus large, de revenir sur ces cinq points[1]

 

 

 

Mabuni Kenwa, fondateur l’école Shitô, avait défini cinq grandes lignes selon lesquelles il faut parer une attaque.

 

 

En japonais : rakka 落花 , ryûsui 流水 , kusshin 屈伸 , ten.i 転位, hangeki 反撃.

 

 

 

   En français cela donne :

 

 

rakka : « les fleurs qui chuttent », ce qui revient à bloquer l’attaque de l’adversaire avec force et de fait à le stopper net.

 

 

ryûsui : « l’eau qui circule », parer l’attaque adverse sans s’y opposer 

 

 

kusshin : « plier et étendre » , dévier l’attaque adverse soit en cédant, soit en allant à sa rencontre

 

 

 ten.i : « changer de situation », éviter l’attaque avec une esquive du corps

 

 

 hangeki : « contre-attaque », se défendre en attaquant l’adversaire au moment où il attaque

 

 

 

Les parades, comme les attaques, peuvent, et doivent, être réalisées selon différentes façons. Mabuni, qui si situait dans la droite ligne du karate okinawanais, ne faisait que reprendre à son compte cette façon traditionnelle de pratiquer, malheureusement perdue au fil des années !

 

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